Voilà ce qui arrive lorsque l’on boit trop de thé vert, et qu’on lit beaucoup de livres de développement personnel…
N’empêche qu’en lisant les 4 accords toltèques, un livre de Miguel Ruiz, et j’y reviendrai plus tard pour vous dire quelques mots sur l’auteur, je me suis dis que c’était une excellente inspiration pour définir le cadre d’un atelier collaboratif.
Poser le cadre, voilà une des façons pour garantir un climat plus serein et plus productif dans vos sessions collaboratives. On nous demande souvent comment recadrer un participant, et bien une des réponses simples que nous pouvons vous donner est de poser tout simplement un cadre à présenter dès l’entame de votre atelier.
Ce cadre, c’est l’ensemble des règles de vie ou d’interaction du groupe pendant le temps de votre atelier collaboratif. On parle parfois de « cadre de bienveillance », ou « cadre de sécurité ». C’est ce qui permet au groupe d’être en confiance à tout moment de la session collaborative, parce qu’il sait que quoi qu’il arrive le facilitateur va maintenir ce cadre.
Par exemple, si sur un sujet ou contexte particulier on pose dans le cadre : « la confidentialité de tout ce qui va être dit aujourd’hui », que c’est acquis dès le départ et que tout le monde s’y engage, la qualité des interactions ne sera pas la même. Si on pose « le droit de faire des erreurs » aussi etc.
Ce cadre est unique – il dépend des participants, du groupe, du sujet, du moment. Cependant il y a souvent des choses qui reviennent, comme l’écoute, la bienveillance, le non-jugement. Cela peut paraître des évidences, mais reposer ces règles communes dès le début de la journée est un bon rappel. En plus, des choses évidentes peuvent être explicitées complètement différemment (concrètement que veut dire « le respect » pour vous ?).
D’autre part, en cas de non respect des règles, on peut se référer au cadre posé collectivement. C’est important que tout le monde valide et s’engage à respecter ce cadre :
D’où l’importance de le co-construire. Cela crée un effet d’auto-régulation du groupe « tu te rappelles ce matin on avait dit non jugement ». Cela peut vraiment aider le facilitateur à maintenir le cadre, cette autorité collective est un bon tiers en cas de conflit. Un bon outil est aussi de l’écrire et de l’afficher dans la pièce, pour que tout le monde ait sous les yeux le cadre.
Maintenant, il est possible que vous ayez peu de temps pour inclure en supplément la co-construction par vos participants du cadre de l’atelier. Et c’est là, que je vous propose de vous inspirer des 4 accords de toltèques.
C’est tout simplement un best seller de la catégorie « développement personnel ». Écrit par Miguel Ruiz, mexicain, chamane (se disant nagual) et enseignant, il fait des études de médecine pour devenir chirurgien. Sa vie bascule lors d’une expérience de mort imminente qui l’aurait inspiré à chercher des réponses aux questions de l’existence dans la tradition toltèque. Son livre, publié en 1997, s’est vendu à plus de 4 millions d’exemplaires.
Quels sont ces 4 accords toltèques ?
Je trouve personnellement que ces 4 principes peuvent constituer une très bonne base pour offrir un cadre de bienveillance à votre atelier.
Bref, si vous souhaitez en savoir plus sur les 4 accords toltèques, je vous conseille cet excellent article