Le post-it, célèbre invention des années 80 est devenu depuis quelques années LE symbole des ateliers collaboratifs. À tel point qu’on entend aujourd’hui dans ces réunions des « ah non pas encore une réunion post-it ! »…la blague !
Alors oui c’est vrai on peut en avoir marre de cette « mode » des post-its. Et oui c’est vrai on peut être refroidi par le gaspillage de papier.
Première bonne nouvelle : au Worklab aussi on en avait marre de jeter autant de papier à la poubelle (et non recyclable à cause de la bande de colle présente sur les post-it)
Résultat…
….après quelques mois de développement et de tests nous avons mis au point un tout nouveau concept : Magnet_it®, basé sur des notes magnétiques, repositionnables et effaçables : les Magnet_it® Notes
Deuxième bonne nouvelle : le post-it est utile et donc la réunion post-it également, et ce au-delà de l’effet mode !
Le post-it est surtout utile quand nous n’en faisons pas une technique d’animation à elle seule car, oui, le post-it n’est pas une technique !
Le post-it est surtout un support, un support qui sert à garder une trace de la réflexion individuelle et des échanges d’un groupe.
Il ne suffit pas d’utiliser des post-it pour que la magie de l’intelligence collective opère. Car l’essentiel de ce qui se passe en atelier n’est pas ce qui s’écrit sur les post-it mais ce qui se dit et ce qui se crée entre les participants, l’énergie, les prises de conscience individuelle et collective. Le post-it est alors là pour s’assurer qu’on garde une trace synthétisée de tout cela et pour rendre visible l’avancée du groupe dans son cheminement tout au long de l’atelier.
Si les post-it ne sont pas au cœur de ce qui se joue en atelier il n’est pas donc pas nécessaire pour le facilitateur de rester les yeux rivés sur eux.
À charge pour le facilitateur de mettre en place un déroulé d’atelier qui favorisera ces échanges avec des pratiques et outils adaptés au contexte et aux enjeux.
Délimité à cette utilisation, le post-it peut alors remplir de belles fonctions :