Non non, ce n’est pas le nom d’un de nos derniers icebreakers inspiré par la chanteuse Janis Joplin. Même si, il n’est pas bien compliqué de s’imaginer ce que cela pourrait donner si nous utilisions des substances douteuses ou autres breuvages alcoolisés pour débuter une réunion.
Bref…
Nous parlons ici d’Irwing Janis, un chercheur en psychologie qui a étudié dans les années 1970 (1972 pour être tout à fait exact), ce qu’on appelle le phénomène de pensée de groupe ou « groupthinking » en anglais, dont l’une des conséquences est le consensus mou lors d’une prise de décision.
Et je suis persuadé qu’au moins une de vos réunions passées vous revient à l’esprit à l’évocation du terme « consensus mou ».
Vous l’avez certainement en tête cette réunion qui n’avait aboutit à rien…ou plutôt à une prise de décision vaseuse semblant satisfaire tout le monde mais qui en vérité s’était avérée être une forme d’accord global du groupe sans conviction réelle de chaque participant.
Sachez que la pensée de groupe telle que l’a décrit Janis peut aboutir à une prise de décision extrême qui n’aurait jamais été prise par les participants pris individuellement.
Par ailleurs, plusieurs biais du travail en groupe apparaissent dans le groupthinking :
La suite de l’article est repris en grande partie de articles d’autres blogs qui résument parfaitement les conditions qui favorisent la pensée de groupe, ses symptômes, et les caractéristiques qui signent les consensus mous.
Pour lire ces articles : http://pierre.coninx.free.fr/lectures/Janis.htm et http://www.nouscomprendre.com/pensee-de-groupe-de-janis/
Et bien : utiliser des post-it ! …tout simplement
Pour ceux qui n’aime pas les post-it, ceci peut…et même doit vous faire changer d’avis sur ces petits bouts de papier. Nous en sommes décidément convaincus les post-it ont des supers pouvoirs, et on vous le dit et redit…nous n’avons aucune action chez 3M (dommage, d’ailleurs :o)-
Mais encore faut-il bien les utiliser, excepté dans le cas d’un brainstorming à la « Alex Osborn » nous vous inviter à respecter la règle du « un, plusieurs » et « tous » si vous êtes très nombreux.
Ce principe simple contribue à diminuer le conformisme puisque tout le monde s’exprime sans devoir subir la pression du groupe.
Mais qu’en est il de la prise de décision in fine ?
Pour cela, il existe plusieurs techniques de priorisation qui tendent à diminuer le groupthinking mais vous devez essayer de suivre au maximum le principe de simultanéité. Le dot voting, par exemple est une technique de priorisation simple et rapide mais elle peut très vite favoriser l’effet mouton. Pour cela, vous pouvez simplement demander à vos participants de réfléchir avant aux idées sur lesquelles ils vont vouloir coller leurs gommettes, c’est seulement à votre top qu’ils pourront aller les coller. Ce principe de simultanéité s’applique dès lors que vous demandez à vos participants de choisir ou de prioriser.
c’est aussi très simple et cela contribue également à diminuer le groupthinking