secret atelier collaboratif

Le secret ultime pour réussir son atelier collaboratif

Voici des années que nous explorons les contrées inexplorées du collaboratif et des workshops à la recherche du secret ultime : le secret pour réussir son atelier collaboratif. Qu’est-ce qui fait qu’un atelier sera réussi, qu’est-ce qui fait qu’un atelier sera raté ? Il y a évidemment beaucoup de facteurs qui interviennent dans la réussite d’un atelier, mais finalement quel est celui qui a le plus d’influence ?

Bien sûr, les techniques utilisées sont importantes. Mais soyons honnête, pour une même technique, parfois l’atelier sera réussi et d’autres fois il sera raté. Ce n’est clairement pas un facteur déterminant.

Une première piste…

Cela fait déjà quelque temps que nous avons acquis une conviction sur l’animation de temps collectif. Le plus important réside dans la préparation. Je dirai même que c’est 90% du travail. Si un atelier est bien préparé, il se passera bien. Il ne faut donc pas négliger le temps nécessaire à la préparation d’un atelier. À titre d’exemple pour un atelier d’1 journée, nous prévoyons au minimum 1,5 jour de préparation (et encore nous on fait ça à longueur de journée).

Très bien, mais une fois qu’on a dit ça, on a précisé le problème, mais on ne l’a pas résolu.

La véritable clé pour réussir son atelier collaboratif !

Bon maintenant que l’on sait que tout se joue dans la préparation, regardons cette étape de plus près. La préparation, c’est le moment durant lequel on travaille avec le sponsor sur le cadrage du workshop.

Mais au fait, c’est quoi un sponsor ?

Très bonne question, merci de l’avoir posé (vous pensez que je devrais m’inquiéter si je commence à me parler tout seul et faire les questions et les réponses ?). Bref, un sponsor ce n’est pas uniquement une marque de jambon qui appose des stickers géants sur des catamarans qui traversent l’atlantique. Dans notre contexte c’est la personne pour laquelle le résultat que l’on va produire en atelier est important et qui a les coudées franches pour mettre en oeuvre ces résultats.

Durant cette phase on va déterminer le casting (qui participera à l’atelier), le lieu, la durée, le contexte, l’objectif et surtout : le LIVRABLE.

À la fin de votre atelier, vous prenez une photo pour garder une trace de ce qui va être produit, d’abord pour gagner du temps sur un compte rendu long et fastidieux et puis aussi un peu pour montrer que vous avez un iPhone (vous). Et bien projetez-vous à la fin de l’atelier et demandez-vous : quelle photo vous allez prendre ? Plus votre réponse sera précise, mieux se passera votre atelier.

Mais attention, ne vous contentez pas de réponses un peu floues du genre « des idées ». Vous souhaitez des idées qui tiennent sur un post-it ? Combien ? Les 5 meilleures ? Des idées plus détaillées ? Qui tiennent sur une feuille A4 ? Vous voulez un plan d’action ? Sur les 3 prochaines années ? Les 3 prochains mois ?

Vous l’aurez compris, à ce moment-là de la préparation vous êtes un peu comme un détective privé qui ne connait pas le contenu de ce qui va être produit, mais essaye d’en dessiner un portrait robot. Soyons clair, nous ne cherchons pas ici à déterminer le résultat (le workshop est là pour ça), mais la forme, le niveau de précision attendu.

Commencez par la fin…

Pour conclure, le meilleur conseil que je pourrai vous donner pour réussir un atelier collaboratif c’est de commencer par la fin. Focalisez-vous sur la fin de l’atelier et ce qui va être produit en essayant de l’identifier de la façon la plus précise possible. Une fois que vous avez bien identifié le livrable, il ne reste plus qu’à déterminer le chemin pour y arriver. L’enchainement des séquences qui permettra d’y arriver. Bon ce n’est pas si simple non plus, mais ça c’est une autre histoire…